À partir des années 2010, le growth hacking également appelé growth marketing connaît un franc succès. C’est également le cas des start-ups technologiques après la régression mondiale de 2008. Le growth hacking, c’est quoi au juste ? Découvrez dans cet article son objectif, son mode de fonctionnement, ceux qui l’utilisent et enfin les points communs entre les growth hackers.
Sommaire
Quel est l’objectif de growth hacking ?
Le growth hacking est un ensemble de techniques qui sert à employer tous les canaux marketing dans le but de générer une croissance rapide. Le growth hacking, c’est quoi ? Quelquefois non conventionnelle, cette méthode cherche à déclencher une croissance exponentielle d’un produit ou d’un service en utilisant peu de ressources.
Le growth hacking a pour objectif d’obtenir du trafic, de concevoir des conversions et des revenus grâce au « tunnel de conversion ». Pour ce faire, les growth hackers emploient des hacks. Ils font des tests et évaluent sans cesse leur résultat dans le but de mieux placer leur stratégie. Cela assure la réussite de l’automatisation rapide des leviers de croissance les plus efficaces en faisant appel au « test and learn ».
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Comment faire du growth hacking ?
Afin de déclencher une croissance rapide, des techniques efficaces et performantes doivent être mises en place. Les growth hackers drainent du trafic de façon rapide, attirent les prospects, les transforment en clients puis les fidélisent. Pour y arriver, ils font appel au Framework AARRR qui équivaut au cycle de vie d’un utilisateur. Ce dernier correspond aux cinq metrics indispensables et utilisés par le growth hacker.
De plus en plus adopté de nos jours, le modèle AARRR se présente en cinq étapes :
- Acquisition : consiste à essayer les nombreux moyens d’acquisition de trafic sur le site web d’une société pour trouver et retenir ceux qui œuvrent le mieux ;
- Activation : sert à inciter les visiteurs à effectuer une première action, par exemple, les encourager à créer un compte ;
- Rétention : permet de fidéliser les visiteurs tout en animant le contenu du site, entre autres par le biais de la stratégie d’automatisation d’email ;
- Revenus : les visiteurs deviennent dorénavant des prospects ;
- Referral ou Recommandation : consiste à solliciter les clients à parrainer leurs familles, amis ou collègues afin de générer de nouveau trafic.
Chaque point de ces metrics est optimisable. De plus, ce funnel AARRR dépend de chaque type de business.
Qui utilise le growth hacking ?
Le growth hacking, c’est quoi ? Il s’agit d’une pratique qui est élaborée par des groupes de growth hackers. Généralement, ce sont des autodidactes, mais aussi des expérimentés dans le domaine du marketing digital, référencement, traitement de données, développement web, etc.
Le growth hacking est utilisé par les start-ups désirant générer une croissance rapide. Cette technique est également prisée par des entreprises réputées en e-services, telles que YouTube, AirBnB, et bien d’autres.
Quel est le point commun entre tous les growth hackers ?
Les spécialistes du growth hacking se concentrent sur trois points essentiels : le taux de conversion, l’évaluation du cycle de vie des clients et le concept de la flywheel. Ce dernier s’applique à l’inbound marketing visant à mieux placer le client en plein cœur de la stratégie.
Il n’y a pas de méthode universelle pour faire du growth hacking. Cela signifie que la stratégie de croissance utilisée et qui a fonctionné pour telle ou telle entreprise ne conviendra peut-être pas à d’autres sociétés.
Ainsi, on peut en conclure que le point commun entre tous les growth hackers est leur détermination à toujours expérimenter de nouvelles choses. Innovation et test sont les deux mots qui caractérisent ces spécialistes du growth hacking. « Toujours faire des essais », telle est la devise d’un spécialiste du growth hacking. Ce dernier teste constamment de nouvelles choses jusqu’à ce qu’il arrive à en faire fonctionner une. Un growth hacker propose chaque année de nouvelle campagne promotionnelle ainsi que de nombreux visuels publicitaires.